L'esplanade du parlement Européen, Bruxelles - © Saïd CHAARA 

 Né en 1972 à Bruxelles, Saïd  étudia la photographie en Belgique. En action sur différents photo-projets concernant la maladie d'Alzheimer, La Communauté Africaine à Bruxelles, l'église protestante à Bruxelles, impressions sur la ville d'Athènes et de la fête de Pâques orthodoxe, pour n'en nommer que quelques-uns. 

Cependant, dans tout cela, mon style de prédilection de travail reste la photographie de rue et de reportages en profondeur. Saïd aime tous les aspects de la photo, quand celle-ci peut raconter une histoire, quand son appareil photo lui permet d'être plus proche des gens qu'il photographie.

Du journalisme aux documentaires explore sans cesse tous les aspects sociaux de notre monde moderne au travers de sa sensibilité d'homme mais aussi de citoyen.

La photo de rue avec mon Fuji X30 par Saïd Chaara

 Avec l’explosion du numérique et d’internet, la « streetphotographie » s’est beaucoup répandue. Malgré cela, quand les gens voient quelqu’un faire une photo avec un reflex ils pensent automatiquement « C’est un pro, qui va faire monétiser ses photos!" (d'où un droit à l’image). C'est  la raison pour laquelle, j’utilise un compact expert  le « Fuji X30 » pour faire des photos de rue plus discrètement. Et là, c’est très rare que les gens me demandent pourquoi je photographie. 

Il n’y a pas de recette « miracle » pour réussir ses photos de rue. Il faut de l’expérience et à force de tester des nouvelles façons de cadrer, de pratiquer et d'expérimenter, on aura l’œil pour « sentir »  et ainsi, comment réaliser telle ou telle photo. Il faut persévérer! Le secret est de ne pas se décourager.  La photo doit « raconter une histoire ».

La « Streetphotographie » est un type de rapport à la photo où nous devons capturer le sujet dans une dynamique spontanée dans les lieux publics.



C’est par ce moyen que je cherche à documenter les rues de Bruxelles, qui est une ville cosmopolite avec plus de 160 nationalités différentes et avec des personnes d'horizons très divers formant un tissus social et économiques très varié. L'un des aspects intéressants de la ville est le tourisme, avec plus de trois millions de visiteurs chaque année. Brussel observe également un paysage urbain varié, à la fois très moderne et ancien. Avec mon appareil photo, j'aime déambuler dans les rues, observer la ville, dans le but de capturer des moments et des situations de la vie quotidienne. A flâner  tous les jours dans les rues, il n'y a pas de lassitude parce que chaque jour révèle son lot de surprises. J’ai une préférence principalement le noir et blanc, cela vient probablement de mon parcours photographique analogique lorsque je réalisais mon travaille de laboratoire moi-même.  Le Fuji X30 est un appareil idéal pour la « streetphotographie », voyage, reportage, photo journalisme,… 


Voici quelques détails techniques : Un capteur CMOS 12 Mpx de 2/3", Objectif  28-112 mm f/2 -2.8, Viseur Electronique, Le WIFI pour transférer ses images sur Smartphone, tablette ou encore ordinateur. Très silencieux au niveau du son du déclencheur, Sensibilité de 100 à 12800 ISO, allumage rapide (grâce à la bague sur l’objectif), la batterie a une autonomie correcte (je ne peux que conseiller d'en avoir d'autres en stock), les simulations de films sont très intéressantes en particulier le mode « Classic chrome », cependant je ne suis pas satisfait de la simulation monochrome, je préfère convertir en noir et blanc par la suite.

 La qualité de fabrication est très bonne, il est également utilisable sous tous les temps (même par temps de pluie)… Le petit bémol de ce petit boitier est l’exposition, dans les cas de forte lumière on risque la sur-exposition et inversement en cas de faible lumière on risque la sous-exposition (lorsqu’on monte au-delà de 6400 ISO des « bruits » parasites apparaissent), mais pour compenser ce petit défaut, la roulette de correction de l'exposition devient pratique et utile.

Le nouveau Fuji X30 a beaucoup d'atouts, c’est en quelque sorte le petit frère du X100T. Il est déjà arrivé qu'en le voyant, certaines personnes le confondent avec un « Leica M » et sont surpris de voir que c’est un « Fuji ».



Des musiciens de rue, Bruxelles - © Saïd CHAARA


 L'homme dans la ruelle, Bruxelles - © Saïd CHAARA

Le repos du brave, Bruxelles - © Saïd CHAARA



Les pulsions de l'adolescence, Bruxelles - © Saïd CHAARA


 Street Art et le passant, Bruxelles - © Saïd CHAARA



La magie de la musique, Bruxelles - © Saïd CHAARA.jpg


Un couple observant la ville, Bruxelles - © Saïd CHAARA


Les photographies apparaissant dans cet article sont soumises à droit d'auteur. La loi interdit en interdit donc toutes utilisations sous peine de lourdes sanctions. 

LA PROTECTION PAR LE DROIT D’AUTEUR

Le droit d'auteur français est le droit des créateurs. Le principe de la protection du droit d’auteur est posé par l’article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) qui dispose que « l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d’ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d’ordre patrimonial ».

L’ensemble de ces droits figure dans la première partie du code de la propriété intellectuelle qui codifie notamment les lois du 11 mars 1957, du 3 juillet 1985, du 1er août 2006, du 12 juin 2009 et du 28 octobre 2009.

Dans sa décision n° 2006-540 DC du 27 juillet 2006, le Conseil constitutionnel a considéré que les droits de propriété intellectuelle, et notamment le droit d’auteur et les droits voisins, relèvent du droit propriété qui figure au nombre des droits de l’homme consacrés par l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.