Pour de nombreux photographes évoluant dans les rues, les grandes villes où s'anime sans cesse la vie sont une source intarissable de créativité. De New-York à Paris en passant par Londres ou Berlin, chacun d'entre nous essaye au plus près de ses valeurs de capturer l'invisible, l'insaisissable. De ruelles en avenues, de boulevards en sentiers battus, d'inconnus en inconnus une force incroyable nous poussera toujours à garder notre oeil relier directement à notre coeur! 

Aujourd'hui dans Strassenfotos, je tenais à vous présenter une femme, qui avant d'ouvrir l'obturateur de son Canon, ouvre celui bien plus sensible de son âme.

 

Yaël Camhi est depuis longtemps photographe, depuis toujours peut-être. Il est parfois difficile de pouvoir déterminer avec certitude le moment où tout se déclanche, là où tout se passe, où le déclic se fait plus présent, comme maladif, pour devenir la plus belle des passions! Strassenfotos a soumis un questionnaire, juste histoire d'en savoir un peu plus sur cette photographe de rues parisiennes.

 

 1. La photo et vous :  Comment tout cela à commencé?

  - " J’ai toujours aimé la photo!! Les regarder et aussi loin que je me souvienne j’allais faire des scéances « pose » avec mes copines. Inconsciemment chaque partie de ma vie me ramenait à la photographie. J’ai toujours vibré avec un boitier entre les mains, et  avoir le « pouvoir » de capter le moment présent pour l’immortaliser…ça m’a toujours fasciné."

 

 

 2.   Emotion : Quel est votre premier souvenir photo?

  - "J’en ai plein mais celui qui me vient à l’esprit tout de suite c’était en Israel en plein désert, avec ma famille où nous avions rencontré une famille de bédouins …"

 

 

 3.   Avec quel appareil avez-vous commencé? L'avez-vous encore, et si oui utilisez-vous encore ce boitier?

  -  "Un petit Lumix…."

 

 

 4.   Quand et qui où quoi vous a fait prendre la route de la photographie de rue?

  -  "Mes sorties photos… à prendre les comportements de tout ce qui nous entoure, les regards ancrés dans le paysage urbain, les scènes de rues, l’architecture aux photos de nuits."

 

  5.  Etes-vous plutôt Noir et Blanc ou bien couleurs?

   -  "Incontestablement  Black&White!!!!"

 

 

  6. Etes-vous digital converti ou bien un argentique nostalgique?

  -  "Argentique nostalgique..."

 

  7. Pensez-vous que n'importe quel appareil photo (smart phone compris) est utilisable en street photographie?

   - "Oui!"

 

 

  8. Etes-vous du genre photographe de street version téléobjectif ou bien focale fixe?

  -  "j’alterne les deux mais pour les portraits rapprochés j’utilise un fixe."

 

 

  9. Si pour vous la photo de rue rime avec repousser les barrières de la timidité, quel est votre remède pour cela?

  -  "Ah ah ahhh!!!! je suis une grande timide… J’ose de plus en plus en sortant de plus en plus!"

 

 11. Quelle est pour vous la définition de la photo de rue?

  -  "La photo de rue c’est là ou tout se passe…la vie! sentir le monde à porter de main."

 

 

 13. Ecoutez-vous de la musique lorsque vous partez dans les rues avec votre appareil en main? (si oui, quoi?)

  - "Oui!!!!! Mélange aphrodisiaque…. j’ai parfois pris mes plus belles photos en écoutant de la musique. Il y a comme une magie qui s’installe, je m’évade complètement, j’oublie tout!"

 

 15. Jusqu'où iriez-vous pour assouvir votre passion de street photographe?

  - "Faire des kilomètres…à pieds!"

 

 

 16. Quel appareil vous fait rêver aujourd'hui?

  -  "Mark III ou un 1D."

 

 17. Où est-ce que vous vous voyez demain?

  -  "Avec mon appareil, et le plaisir de continuer ma passion en la partageant."

 

 

 20. Quel est votre meilleur souvenir de rencontre en relation avec la photo en général?

  -  "J’ai fais une formation de 6 mois j’y ai rencontré des gens et surtout notre prof exceptionnel ( il va être content)."

 

 

 

 


Ensuite et pour finir, j'ai demandé à Yaël quel était pour elle son meilleur cliché, puis celui réalisé par un photographe de renom. Voici plus bas ses deux choix! Du black and white en finesse, classique mais indémodable.


Il y a un an, au musée d'Orsay. Je suis restée toute un après-midi devant l'horloge, fascinée par la lumière, le mouvement, le temps ...


 J'aime tout particulièrement cette photo de Doisneau aussi loin que je me souvienne, c'est peut être un peu cliché mais elle est juste parfaitement magnifique...il y a tout dans cette photo!


Vous pouvez également retrouver une partie du travail de Yaël Camhi sur sa page Facebook dont je ne peux que vous encourager à liker!


https://www.facebook.com/Yaelcamhisarfati 


Les photographies apparaissant dans cet article sont soumises à droit d'auteur. La loi interdit en interdit donc toutes utilisations sous peine de lourdes sanctions. 

LA PROTECTION PAR LE DROIT D’AUTEUR

Le droit d'auteur français est le droit des créateurs. Le principe de la protection du droit d’auteur est posé par l’article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) qui dispose que « l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d’ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d’ordre patrimonial ».

L’ensemble de ces droits figure dans la première partie du code de la propriété intellectuelle qui codifie notamment les lois du 11 mars 1957, du 3 juillet 1985, du 1er août 2006, du 12 juin 2009 et du 28 octobre 2009.

Dans sa décision n° 2006-540 DC du 27 juillet 2006, le Conseil constitutionnel a considéré que les droits de propriété intellectuelle, et notamment le droit d’auteur et les droits voisins, relèvent du droit propriété qui figure au nombre des droits de l’homme consacrés par l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.